Tigran Hamasyan sur AMG
"A Fable" (2010)
pas sur Deezer
"Choc" dans le Jazz magazine de février 2011 : "NOUVEAUTÉ ils ne sont finalement pas si nombreux les pianistes possédant à la fois une technique parfaite et une très haute musicalité alliées à une bonne dose d'originalité. Avec ce premier solo, Tigran Hamasyan confirme qu'il appartient à cette catégorie rare. comme chez les grands conteurs, l'album débute l ,, mi-voix par une courte pièce anti-virtuose, sorte de boîte à musique aux accents de l'Est.
Suit une plage d'héritage plus lisztienne dominée par une mélodie chantée/sifflée dans t'aigu qui accroche la mémoire. Arrive alors une première improvisation époustouf tante. Cet homme-là possède sûrement deux cerveaux, un pour chaque main, tant la complexité se condense sur tous les paramètres à la fois. Si sa culture classique est aisément repérable - tant au niveau de la technique que des sonorités (cf. les effluves de Debussy, Mompou ou Kodaly dans le très beau Mother, where Are Von ?) -, sur le plan stylistique on ne pense pas d'emblée à tel ou tel, ce qui est la marque des grands (si ce n'est peut-être à Bojan Z. sans doute à travers une même culture du phrasé est-européen). Et puis Hamasyan dispose à la fois d'une sensibilité sans manière (illusion) et d'une puissance rythmique tranchante comme un scalpel. Dans Samsara - qui s'appuie notamment sur un ostinato en quintolet -, cela danse follement, avec cette fougue qui transporte 1 Au milieu de toutes ces merveilles, quelques plages plus simples, voire proches du générique de fin de film, font leur entrée (Longlog, ou Memory That Become a Dream dont le chant n'est pas sans rappeler le versant methenien de Pedro Azaar). mais au fond peu importe : il faut bien passer à la radio. Et peu avant Win du disque, le titre éponyme de l'album est d'une finesse remarquable, en même temps qu'une prouesse technique très profonde et d'un goût à l'épreuve du temps. Prenons-en le pari !"
"Red Hail" (2008)
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"New Era" (2007)
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"World Passion" (2004)
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